EPISODE 4

La reine, Stella, le docteur Van Der Castafolt et la baronne entrent dans la salle du trône, suivie par Henry et le visiteur tenant Mathéo toujours inconscient et enfin, fermant la marche, par Raymond.

Stella: Comment ça a pu arriver? Pourquoi les zombies enlèveraient Raph?

Le visiteur et le docteur Van Der Castafolt déposent Mathéo au sol. Henry prend sa tension, fait des tests...

Visiteur: Les zombies n'attaquent pas comme ça, surtout en groupe comme on a eu là. Il doit y avoir quelque chose là dessous 

Raymond: C'est pas vraiment les zombies...

Stella: Comment ça? Vous avez dit que les zombies l'avaient enlevé!

Raymond: Oui, c'est eux qui l'ont emmené, mais il y avait un homme, il leurs disait quoi faire...

Henry: Mais... les zombies peuvent pas comprendre les ordres, leur cerveau répond plus, ils sont attirés par les bruits oui, mais ils peuvent pas exécuter ce qu'on leur dit.

Visiteur: (énervé) Faut retrouver Raph!

Henry: T'énerve pas Renard, on a même pas de piste à suivre... 
Visiteur: Comment va Mathéo?

Henry: Son pou est lent, mais les yeux réagissent... Il est bien sonné mais dans quelques heures il sera sur pied.

La porte de la salle du trône s'ouvre. Deux gardes entrent suivis par un habitant de Néo Versaille, tenant avec une chaine un zombie, cherchant à tout prix à partir dans la direction de la sortie.

Habitant: J'ai trouvé ça...

Générique

Clothilde: (agacée) Pourquoi vous m'amenez ce truc ici! Foutez moi ça dehors! Et le zombie aussi!

Les gardes s'approchent du villageois et du zombie.

Visiteur: Attendez! 

Clothilde: Stop!

Les deux gardes reprennent leur place de chaque cotés de la porte.

Visiteur: Il y a rien qui vous choque? Ce zombie est entouré de vivants et la seule chose à laquelle il pense c'est partir.

Raymond: Oué en général les zombie ça nous course plus que ça nous fuit...

Le visiteur s'approche du zombie et l'observe de plus près. Il pousse un cri de dégout.

Clothilde: Quoi? Il a cherché à vous attaquer? 

Visiteur: Non il pue c'est horrible!

Le visiteur place son écharpe devant son nez et continue d'observer le zombie. Il finit par s'arrêter et se tourne vers les autres.

Visiteur: (à Henry) Tu peux venir là s'il te plait?

Henry s'approche.

Visiteur: Tu vois quoi là, fixé sur son crâne? Derrière son oreille? Henry: On dirait un mécanisme relié au cerveau.

Visiteur: Au cerveau?

Henry: Oui il suffit de se placer sur la bonne fréquence pour envoyer des informations.

Le docteur remarque des câbles placés sous la peau du zombie. Il tire sur le col de la chemise du zombie ce qui laisse apparaître une plaque recouverte de puces électroniques situé dans le haut du dos du zombie.

Henry: Et ça vous voyez? C'est un mécanisme de contrôle.

Visiteur: Attends deux secondes, vous avez entendu ce qu'a ordonné ce mec en dernier?

Raymond: Heu... Il leur a dit de rentrer... Il a parlé d'une usine... Stella: Faut le lâcher!

Visiteur: Quoi? T'es folle? C'est notre seul moyen de retrouver Raph!

Stella: Oui et ce gentil monsieur va nous y conduire directement.

Le visiteur s'apprête à enlever la chaine qui retient le zombie.

Clothilde: Une seconde!

Le visiteur s'arrête, la reine s'approche, elle a un air soucieux. Elle observe de plus près la plaque sur le haut du dos de zombie. Puis

se met à crier.

Visiteur: Quoi?

Clothilde: Oh mais c'est vrai qu'il pue ce con!

La reine sort un mouchoir, se couvre le nez et continue son observation. Elle pousse un nouveau cri et a un mouvement de recul.

Stella: (agacée) C'est bon, on a compris! Il pue!

Clothilde: C'est pas ça... là, cette marque... c'est une signature...

Le visiteur se rapproche et observe la plaque de nouveau. Dans un coin de cette plaque se trouve un petit T dans un triangle.

Visiteur: Et c'est la signature de qui? Clothilde: Le professeur Tokeenstein...

Dans les pleines, 2550, ciel gris menaçant, un énorme bâtiment à l'horizon. La troupe de zombies menée par le professeur Tokeenstein avance sur un chemin sinueux. Raph est attaché et est trainé par deux zombies.

Intérieur de l'usine, salle des machines. Des ordinateurs sont placés partout dans la pièce, des plans illustrant des cerveaux et systèmes mécaniques sont affichés au mur. Et au centre de la pièce, une table d'opération métallique avec des menottes et des sangles. Les deux zombies jettent Raph dans un coin. Le professeur Tokeenstein arrive dans la salle par un escalier.

Professeur Tokeenstein: Disposez...

Les deux zombies sortent.

Professeur Tokeenstein: Tu dois te demander ce à quoi tout cela rime...

Le professeur regarde les machines qui l'entourent puis ouvret un gros placard qui se trouve étre un frigo, il en sort une boite de seringues. Raph cherche autour de lui un moyen de s'échapper.

Professeur Tokeenstein: Tu va être l'heureux prototype de ma prochaine expérience (il donne quelques pichenettes dans la seringue).

Raph continue de regarder autour de lui, ses yeux se posent un épais tuyau de fer, discrètement, il se traine vers lui.

Professeur Tokeenstein: Le contrôle des zombies c'est une chose très amusante mais le contrôle des humains... ça doit l'être encore plus! Mais pour ça, je dois étre sur que tu n'ai pas contaminé par le virus

Raph atteint le tuyaux, il se traine vers la machine comme il peut, se lève, et avant que le professeur ait eu le temps de se retourner, plante le tuyau dans une machine, qui se met à fumer et clignote de partout.

Professeur Tokeenstein: (énervé) Sombre imbécile!

Il se précipite sur les prises de courant en bas du mur et en débranche une, la machine s'éteint.

Professeur Tokeenstein: Ça mon grand, tu va le payer! (il lui plante la seringue dans la gorge) Zombies!

Deux zombies arrivèrent dans la pièce.

Professeur Tokeenstein: Emmenez le! Mettez le dans un cellule! Qu'il rejoigne les autres!

Les deux zombies se saisissent de Raph et l'emmènent. Le professeur regarde la machine à l'endroit où Raph l'a abimée. Il enlève le panneau qui protégeait l'intérieur et regarde les dégâts. Il sourit.

Professeur Tokeenstein: Zombies!

Un groupe de zombie entre dans la pièce.

Professeur Tokeenstein: Par chance, notre invité n'a endommagé qu'une pièce de ma merveilleuse invention. Petite certes, mais capitale. Et la chance continue car je sais où trouver un autre exemplaire de ce processeur Ultron 512...

Générique de fin